Quel est l’impact d’Omicron sur l’immobilier commercial européen?
La propagation rapide d’Omicron a ralenti la croissance en ce début d’année mais la dynamique pourrait de nouveau s’améliorer à partir du deuxième trimestre. Les spécialistes de l’immobilier de Barings discutent de l’impact de ces phénomènes sur cette classe d’actifs.
Économie
- La propagation rapide d’Omicron a ralenti la croissance en ce début d’année mais la dynamique pourrait de nouveau s’améliorer à partir du deuxième trimestre.
- L’actuelle flambée inflationniste devrait perdurer en 2022 mais certains éléments, dont sa nature «cost-push», l’absence d’une croissance solide des salaires et la nature transitoire des effets de base, suggèrent que celle-ci devrait se dissiper.
- La BCE est mise sous pression pour suivre l’exemple des autres banques centrales mais a exclu un relèvement de ses taux d’intérêts cette année.
Property Markets
- L’activité du marché des capitaux investis dans l’immobilier s’est bien reprise, les investissements européens atteignant un niveau record en 2021.
- Les cours des actions des sociétés d’investissement immobilier cotées suggèrent que les actifs industriels garderont leur attractivité en 2022, ce qui génèrera une nouvelle pression à la hausse sur les valeurs en capital du secteur.
- Selon le dernier sondage de l’association européenne pour les investisseurs en véhicules immobiliers non cotés (INREV), les capitaux à déployer ne devraient pas manquer en 2022. Il pourrait être difficile, en revanche, de sourcer des produits dans les secteurs les plus convoités!
- Tant qu’il n’y aura pas une accélération significative du rythme de développement, les propriétaires de biens de haute qualité conserveront leur position de force.
- L’état du marché de l’immobilier commercial s’est amélioré l’année dernière mais les défis soulevés par l’évolution des habitudes de consommation demeurent.
- La demande industrielle devrait, selon les prévisions, atteindre un niveau record pour 2021 avec des perspectives de croissance des loyers extrêmement favorables pour le secteur.
- Une croissance positive (mais plus lente) des prix des logements est prévue pour 2022 grâce à des faibles hausses des taux d’intérêt en Europe.